A) Après la fête, on n’utilisera pas les feuilles de Skakh (toit) de la Souccah de manière irrespectueuse : on ne les piétinera pas et on ne les jettera pas à la poubelle. Il vaut mieux les mettre dans un endroit discret ou sur le côté de la rue. Même si les préposés au nettoyage de la Ville risquent de les prendre et de les jeter, ce n’est pas interdit.
Le Étrog
B) Certains ont l’habitude de faire de la confiture après la fête avec l’Étrog et d’en manger à Tou Bichvat, le Nouvel An des arbres.
C) Le Étrog aide les femmes stériles à avoir des enfants.
C) Il sert aussi à protéger les femmes enceintes qui devront en mordre la pointe, le Pitma, quand ils en ont un, donneront la Tsédaka et prieront pour avoir une bonne grossesse et mettre au monde leur enfant en bonne santé. Elles ne mordront le Étrog – toujours à la pointe, pas la queue – qu’après la fête de Sim’hat Torah, car il est interdit de le consommer avant.
D) Le Étrog est également un remède pour celui qui souffre du cœur. Il lui faudra prendre un Étrog qui a été béni pendant Soukkot et le faire cuire dans de l’eau avec un peu de cumin. Il récupèrera l’eau de cuisson qu’il filtrera et en boira 7 gorgées, 7 pour chaque jour de la fête. Il aura alors un cœur sain et fort pour servir Hachem.
Le Loulav
E) On ne jettera pas le Loulav, les Hadassim et les ‘Aravot comme des déchets ordinaires. Une bonne ségoula est de poser le Loulav près de l’entrée de la maison : il la protégera et la sauvera de tout malheur.
F) En général, on garde le Loulav jusqu’à la veille de Pessah, il servira de combustible pour brûler le Hamèts,
Les Aravot
G) On ne mettra pas à la poubelle les Aravot que l’on a frappées contre le sol à Hochaâna Rabba.
Il est bien de les garder à la maison, car elles ont la vertu d’enrichir celui qui les possède et de le protéger de grandes peurs.
Celui qui a peur la nuit ou qui fait de mauvais rêves en mettra sous son oreiller. Il n’est pas nécessaire de mettre toutes les Aravot, une seule enveloppée dans un sac plastique hermétique suffit.
H) Une Ségoula pour avoir des enfants est de faire cuire les ‘Aravot dans de l’eau que l’on boira.
I) On raconte que Rabbi Méïr Sim’ha Hacohen z.t.l, remit des feuilles de ses Aravot à des Juifs enrôlés dans l’armée pendant la première guerre mondiale. Ces hommes ont vécu de grands miracles et sont rentrés sains et saufs dans leurs foyers.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Hazon Ovadia Halakhot Soukkot page 449.
B) Références : Talmoud Babli Guémara Souccah pages 42b et 44a ; Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef Siman 664 ; Rabbi Moché Ben Maïmone dans le Rambam Halakhot Bérakhot chapitre 11 Halakha 16 ; Rabbi Its’hak Even Guiat dans Méa Chéârim Halakhot Loulav page 113 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430 et dans Hazon Ovadia Halakhot Soukot page 449 ; Rabbi Éphraïm Zalman Margaliot z.t.l dans son Sefer Maté Éphraïm ; Rabbi Mordékhaï Zéèv Ségal z.t.l dans Elef Hamaguen Siman 660 ; Rabbi Yaakov Sofer z.t.l. dans Kaf Hahaïm page 450.
C) Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia Halakhot Soukkot page 449.
D) Références : Rabbi Chabtaï Livchits z.t.l dans Ségoulot Israël, Lévouch Yossef.
E) Références : Rabbi Rahamim Nissim Yitshak Palaggi z.t.l dans son séfer Yafé Lélev ; Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot page 451.
F) Références : Talmoud Babli Guémara Souccah pages 42b et 44a ; Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef Siman 664 ; Rabbi Moché Ben Maimone dans le Rambam Halakhot Bérakhot chapitre 11 Halakha 16 ; Rabbi Its’hak Even Guiat dans Méa Chéârim Halakhot Loulav page 113 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430 ; Rabbi Éphraïm Zalman Margaliot z.t.l dans son Sefer Maté Éphraïm ; Rabbi Mordékhaï Zéèv Ségal z.t.l dans Elef Hamaguen Siman 660.
G) Références : Rabbi Rahamim Nissim Yitshak Palaggi z.t.l dans son séfer Yafé Lélev ; Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot page 451.
H) Références : Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot page 451.
I) Références : Lévouch Yossef.
Aphorismes de Rabbi Nahman de Breslev
Rien ne libère autant que la joie. Elle affranchit l’esprit et l’emplit de calme.
Perdre espoir c’est un peu perdre sa liberté, c’est un peu perdre ce que l’on est.