En Israël, Chémini Atséret et Simhat Torah durent 1 jour.
En Diaspora, nous fêtons Chémini Atséret et Simhat Torah pendant 2 jours consécutifs.
HAG SAMEAH, PASSEZ DE BONNES FÊTES DANS LA JOIE
A) La fête de Chémini Atséret est comparée au dernier repas qu’un roi offrirait à ses enfants en leur disant : « Il m’est difficile de me séparer de vous, restez encore un jour avec Moi. »
B) La veille de la fête, il est bien d’aller au Mikvé et de s’y tremper 2 fois : la première, pour enlever nos «habits profanes», la seconde immersion pour signifier que nous nous revêtons des « habits purs » le jour de la fête.
C) En Israël, Chemini Atséret et Simhat Torah sont célébrés ensemble / de façon confondue / de façon réunie et la fête dure donc en tout 1 seul jour.
-On mange en dehors de la soucca.
👉En Diaspora, nous célébrons un jour de fête supplémentaire de la façon suivante:
1er jour: Chémini Atséret
2eme jour: Simha Torah
soit en tout, 2 jours consécutifs de fête (mais chaque jour aura ses propres Halakhot).
👉- En diaspora pour Chémini Atséret : On mangera encore dans la Souccah sans réciter la Bérakha de Léchev Bassouca.
D) Ni en Israël ni en diaspora nous prendrons le Loulav.
E) -La fête de Chémini Atséret étant indépendante de Souccot, on fera la bénédiction de Chéhé’hiyanou dans le Kidouch que l’on ne récitera qu’après la sortie des étoiles. »
-On récitera dans la Amida et dans le Birkat Hamazon Béyom Chémini Hag Atséret Hazé
D) En général, on garde le Loulav jusqu’à la veille de Pessah. Il pourra servir de combustible pour brûler le Hamèts, mais certains ont l’habitude de faire de la confiture après la fête avec le Étrog et d’en manger à TouBichvat, le Nouvel An des arbres.
Que faire des quatre espèces après la fête : https://www.lejudaisme.org/les-segoulot-des-feuilles-de-la-soucca-et-les-4-especes-apres-la-fete/
Un grand merci à Mm Sandra Benzaquen pour son aide.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Haïm Vital z.t.l dans Chaâr Hakavanot pages 78a et 104a ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia volume sur Souccot page 451.
B) Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia section Souccot page 479 ; Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 668.
C) Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia section Souccot page 479, Rabbi Yitshak Yossef chlita dans Yalkout Yossef Siman 668.
D) Références : Talmoud Babli Guémara Souccah pages 42b et 44a ; Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef Siman 664 ; Rabbi Moché Ben Maimone dans le Rambam Halakhot Bérakhot chapitre 11 Halakha 16 ; Rabbi Its’hak Even Guiat dans Méa Chéârim Halakhot Loulav page 113 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430 ; Rabbi Éphraïm Zalman Margaliot z.t.l dans son Sefer Maté Éphraïm ; Rabbi Mordékhaï Zéèv Ségal z.t.l dans Elef Hamaguen Siman 660.
E) Références : Massekhet Sofrim Perek 19, Guémara Roch Hachana 4b, Guémara Souccah 48a dans Rachi et Tosfot, Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans son Responsa Beth David section Ora’h Haïm Siman 465, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 4 Siman 51 et volume 10 Siman 49 et Responsa Yéhavé Daât volume 3 Siman 34 et H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430, Yalkout Yossef Section Moâdim page 184, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché Ora’h Haïm Volume 4 Siman 101 Ot 1.
Aphorisme du Rabbi de Loubavitch
Il est inutile de rationaliser ou d’intellectualiser notre relation à Hachem. Nous devons la ressentir.
Un grand merci à Mm Sandra Benzaquen pour son aide.