A) Tous les hommes, les femmes et les enfants doivent écouter la Méguila la veille et le jour de Pourim, car tout le peuple a été en danger au temps d’Aman.
Il est conseillé d’aller à la synagogue en présence de nombreuses personnes (Pirssoumé Nissa) car la gloire d’Hachem est grandie par la foule des fidèles.
B) La lecture peut se faire à tout moment de la nuit et de la journée de Pourim, jusqu’au coucher du soleil. Se renseigner auprès de sa synagogue : dans de nombreux endroits, plusieurs lectures sont prévues le soir et au cours de la journée. Celui qui ne peut écouter la Méguila qu’une seule fois le fera de préférence le jour de Pourim.
C) Avant la lecture de la Méguila, il est permis de boire du café, du thé ou de manger des fruits, des pâtisseries ou même du pain en quantité inférieure à Kabétsa (moins de 54 g).
D) De préférence, il faut écouter la Méguila lue à proximité par une voix humaine et non par le biais d’un micro ou de la radio, même si l’émission est en direct. Mais si on entend un Kaddich ou une prière en direct de la radio ou au téléphone, on devra répondre Amen.
E) Mais même si on écouté la Méguila par le biais d’un micro, on sera quitte de son obligation.
F) Prêtez l’oreille, hommes de réflexion, Sages du peuple ! Que la lecture de la Meguila ne soit pas à vos yeux comme celle d’un recueil de mémoires rapportant les événements survenus à nos ancêtres. Serait-ce vraiment dans ce seul dessein que nous avons l’obligation de la lire à deux reprises ? Certes, le profit de cette lecture est grand et nombreux sont les secrets recelés par ce Texte…
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Guémara Méguila page 3a voir Tosfot ; Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh simanim 687 et 689 Saïf 1, Biour Halakha siman 690, Yalkout Yossef Siman 689 Saïfs 1, 3, 5 ; H’akham Aba Chaoul z.t.l. dans Or Létsion volume 1 siman 20, selon Rav Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 46, on doit écouter la Méguila le soir (13,5 minutes après le coucher du soleil en Israël).
B) Références : Toldot Esther sur le Maharil Ot 13 ; Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 21.
C) Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia Halakhot Pourim.
D) Références : Rav Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volume 5 Or Hahaïm Siman 11 Ot 4 et dans Responsa Yéhavé Daât volume 3 Siman 54 et H’azon Ovadia page 56 ; Rabbi Chlomo Zalman Oyrbakh z.t.l dans Kovets Maamarim, Responsa Yits’hak Yéranen volume 2 Siman 7 ; Rabbi Chlomo Zalman Oyrbakh z.t.l dans Responsa Minhat Chlomo volume 2 Siman 18 ; Rabbi Éliézer Yéhouda Waldenberg z.t.l responsa dans Tsits Eliézer volume 4 siman 26 et volume 8 siman 11.
E) Références : Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 2 siman 108 et volume 4 siman 108 ; Rabbi Chmouel Halévy Wosner z.t.l responsa chevet Halévy volume 5 siman 84 ; Rabbi Yits’hak Yaâkov Weiss z.t.l Responsa Min’hat Yits’hak volume 3 siman 38, Léket hakémah H’adach page 138 ; Rabbi Tsvi Pessah Frank z.t.l dans Mikraé Kodech page 96 ; Rabbi Baroukh Zilbekh z.t.l dans Beth Baroukh volume 1 page 423.
F) Références : Rabbi Yehonathan Eibeschitz z.t.l dans son ouvrage Yéaroth Devach.
Aphorisme de nos Sages
Un oiseau dans la main vaut mieux que deux sur le buisson.