Certains Poskim interdisent l’accueil d’un chien « non attaché » même s’il est gentil.
Références : Rabbi Ye’hezkel Avramsky z.t.l. dans le ‘Hazon Ye’hezkel sur la Guémara Baba Kama siman 8 saïf 5, Rabbi Baroukh Halévy Epstein z.t.l. dans Thora Témima sur Dévarim chapitre 22 verset 8 note 79, Rabbi Yaâkov Âmdine z.t.l dans son responsa Yéâbets volume 1 siman 17, Rabbi Ménahem Mendel Schneerson z.t.l. dans son Séfer Chaâré Halakha OuMinhag volume 3 page 223.
D’après l’opinion de la Kabbalah, la mystique juive, (et ceci est aussi l’opinion du Rabbi de Loubavitch z.t.l.), il n’est pas souhaitable d’avoir un chien à la maison car Eliyahou Hanavi ne peut se dévoiler dans cette demeure. Par ailleurs, si un chien aboie dans une maison, la « Bérakha », la bénédiction, s’envole de cette maison et il n’est pas bon de regarder un animal impur.
Il s’agit là, toutefois, d’une mesure de piété exceptionnelle.
Références : Séfer Hahinoukh auteur inconnu, on suppose que c’est Rabbi Aharon HaLévy z.t.l. de Barcelone siman 571.
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Le fait d’avoir un animal domestique à la maison n’est donc pas interdit par la Halakha et cela ne peut bloquer la Parnassa ou poser un problème le fait que l’animal passe devant une Mézouza.
Références Guémara Pessa’him page 112b.
De façon générale, tout concept de la kabbale qui n’est pas mentionné dans le Choulhan Aroukh, n’est pas retenu en tant que loi. Ne doit s’y soumettre que celui qui le souhaite (Houmra).
Comme nous l’avons rapporté, nous avons donc le droit de posséder un chien, à condition de ne pas le faire souffrir, de le nourrir convenablement, de ne pas se restaurer avant de l’avoir nourri. Manger avant lui est interdit mais goûter est permis.
Aphorismes de nos sages
Qui ne donne pas de métier à son fils lui donne le métier de voleur.