Après les semaines de chagrin et de peine suite à la destruction du Temple, vient le temps de la consolation.
Le 15 Av a été décrété jour de fête par nos Sages
Tou Bé Av est le jour le plus favorable pour le peuple juif, particulièrement pour ceux d’entre nous qui cherchent l’âme sœur.
Le Choul’han Âroukh n’indique aucune observance ou coutume liée au 15 Av. Cependant, dans la Guémara Taânit 26b et 31b, Rabban Chimôn Ben Gamliel z.t.l. a écrit : « Il n’y a pas de plus belles fêtes pour Israël que le 15 Av et Yom Kippour. Ces deux jours ont en commun la vie ».
Références : Talmoud Babli Guémara Taânit page 26b.
Par conséquent, en ce jour de fête,
A) On ne récite pas les Ta’hanounim (textes de supplications) ;
B) Il est interdit de jeûner, même les fiancés avant leur mariage (pour ceux qui jeûnent).
C) On prie Hachem d’accorder une bonne union à tous les célibataires.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Âroukh Section Orah Haïm Siman131 Saïf 6, Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer Volume 4 Section Orah Haïm Siman 13, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans le Michna Béroura Section Orah Haïm Siman 131 Saïf Katan 30 et 32 et Siman 420 Saïf Katan 4, Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans son Choul’han Âroukh HaRav Piské HaSidour Halakhot Kriyat Chémâ, Rabbi Yéhyiel Mickal Halévy Epstein z.t.l dans Âroukh HaChoul’han Section Orah Haïm siman131, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Néfilat Hapaïm Siman 131, Rabbi Chabtaï Akochki z.t.l dans son Séfer Bné Yissakhar chapitre Maamar Bétoula Bémahol, Rabbi Abraham Échel z.t.l de Apta dans son Séfer Ohev Israël dans les Likoutim 113, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Néssiat Kapaïm Siman 131 Saïf 36, Rabbi Yossef Halévy Zonefeld z.t.l. dans son responsa Torat Haïm Siman 61, Rabbi Yits’hak Yaâkov Weiss z.t.l. dans son Responsa Minhat Yits’hak Volume 8 Siman 45.
La Michna mentionne que ce jour-là, est propice aux mariages. C’est pourquoi il est bon pour chacun de prier Hachem ce jour-là – plus qu’un autre jour, pour mériter la meilleure union possible, l’âme sœur, Amen.
Les filles de Jérusalem sortaient vêtues de vêtements blancs empruntés (chacune d’entres elles – même les plus riches – empruntaient le vêtement de l’autre, afin de ne pas faire honte à celles qui n’en avaient pas) et se mettaient en cercle dans les vignes.
Les plus belles d’entre elles s’adressaient aux jeunes hommes célibataires : « Prêtez attention à la beauté…. »
Et les plus laides : « Mariez-vous Léchèm Chamaïm (uniquement au nom de la Mitsva), mais couvrez-nous d’or ».
Références :Talmud Babli de la Guémara Taânit 26b et 31b, Rabbi Chabtaï Akochki z.t.l dans son Séfer Bné Yissakhar chapitre Maamar Bétoula Bémahol 2.