On ne peut porter un vêtement dont les fibres de lin et de laine sont entremêlées ou attachées ensemble mais si elles sont bien séparées les unes des autres, il est permis de le porter. Par exemple, il est tout-a-fait permis de porter une veste de laine sur une chemise en lin.
Les ashkenazim sont toutefois plus stricts.
Il faut faire bien attention car le lin n’est pas toujours visible. Il y a environ 75 endroits dans un costume d’homme où le mélange interdit peut se trouver ! Et comme il n’y a pas de proportion minimale pour le Chaâtnez, un seul fil de lin cousu dans un vêtement de laine suffit à le rendre interdit et inversement.
La loi juive tient compte du moindre fil qui entre dans la composition d’un vêtement, alors que la loi civile n’exige pas qu’on mentionne tout. Ainsi, par précaution, tous les costumes doivent être examinés par un vérificateur expert (bodek).
Le « bodek – vérificateur en Chaâtnez »- rompu aux techniques de recherche et d’identification des fibres textiles, a une bonne connaissance des lois et sait travailler sans détériorer le vêtement ou l’objet qui lui est confié.
Référénces : Talmoud Babli Guémara Baba Kama Chapitre 5 Michna 7, Talmoud Babli Guémara Baba Batra Page 2a, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 298 a 304, Rabbi Moché Bar Maïmone z.t.l dans le Rambam Halakhot Quilaïm Chapitre 10, Rabbi Elhanan Bin Noun dans Téhoumin page 207, Rabbi Yitshak Yossef Chlita Yalkout Yossef Halakhot Chaatnez siman 298 a 304.
Il n’y a pas d’obligation de vérifier un habit 100% polyester, celui qui veut être Ma’hmir (plus que la loi) pourra toujours le vérifier
De même d’après la loi, on ne serait pas tenus de faire vérifier les rideaux, les canapés les chaises, les tapis,
Références : Rabbanim spécialisés dans la recherche du shaatnez