A) La Guémara affirme que même des gens qui assurent s’efforcer de respecter la Torah transgressent parfois certains interdits – dans les affaires, par exemple – et que convaincus que ce qu’ils font n’est pas répréhensible, ils ne réalisent même pas leur faute.
La Guémara précise d’ailleurs clairement que l’immoralité et le vol sont les transgressions que les hommes sont le plus enclins à commettre.
B) Et la négligence peut commencer par emprunter l’objet d’autrui sans autorisation ou bien un objet servant à accomplir une Mitsva et à ne pas les remettre à leur place…
Prenons l’exemple de la prouta, une ancienne pièce de monnaie qui vaudrait aujourd’hui… 0,024 centimes d’euro. En se l’appropriant, on n’enfreint certes pas l’interdit du Tu ne voleras point, mais on transgresse assurément le devoir de se comporter avec droiture.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Guémara Baba Batra page 165a, Guémara Makot page 23b, Séfer HaHinoukh.
B) Références : Rabbi Israël Méïr Hacohen dans Michna Beroura volume 1 Siman 14 saïf Katan 13.
APHORISME DE NOS SAGES
Quand un voleur ne trouve plus l’occasion de voler, il se croit honnête homme.