Aller aux cimetière pour les femmes :
Il est permis d’après la stricte Halakha (lois) de se rendre dans un cimetière, pour les femmes et femmes enceintes dans les cas suivants :
1) pendant la période de deuil,
2) Le jour de l’anniversaire du décès (Yartsaït, Ezguer, Nahala),
3) Pendant la période de Tichâ Béav,
4) Pendant la période des Séli’hot,
Ceci est d’après la Halakha, cependant, d’après la Kabbale, en règle générale, il convient que les femmes s’abstiennent d’aller au cimetière ou de se trouver dans la même pièce qu’un mort et surtout, durant la phase des menstruations. Le Zohar est particulièrement sévère à ce propos.
Cependant, il sera permis aux femmes de pénétrer dans un cimetière pour prier Hachem à proximité de la tombe des Tsadikim, si elles ressentent que leurs prières seront récitées avec plus de ferveur.
Coutumes de certaines communautées :
A) Dans certaines communautés, les femmes ont pris l’habitude de pénétrer dans le cimetière mais prennent soin de rester éloignées de plus de Arba’ Amote (deux mètres) des tombes.
B) Dans certaines communautés, les femmes enceintes ne pénètrent pas dans un cimetière.
C) Dans certaines communautés Ashkénazes, les femmes attendent de se tremper au Mikvé avant de se rendre au cimetière.
Une des raisons d’interdire de rentrer dans les cimetières, car dans ces lieux, il y a une force maléfique d’esprits présents et peuvent exercer une influence néfaste sur les personnes, donc, il faut « garder ses distances ».
D’après tous les avis, il est fondamental que les hommes et les femmes ne se mélangent pas dans le cimetière.
Références : Guémara Bérakhot page 51a, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Âroukh section Yoré Déâ Siman 359 saif 1, Rabbi David Halévy Ségal z.t.l dans le Taz saif Katan 2 qui précise que cela amène des malheurs dans le monde, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 88 saif Katan 7 au nom du ‘Hayé Adam Klal 3 Siman 38 ,Rabbi Haïm David Halévy z.t.l. dans Âssé Lékha volume 7 Siman 53, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Avélout chapitre 10 saif 24 note 23 et aussi Yalkout Yossef chapitre 4 note 55 et dans Otsar Dinim Laïcha Vélabat siman 1 saif 23 et note 23 et Siman 35 saif 3, Rabbi Haim Elâzar Chapira z.t.l. dans Minhat Elâzar Siman 68, Halikhot Baté Israël Siman 19 note 6, Rabbi Chmouël Halévy Wosner z.t.l, dans Chiouré Chévet Halévi [édition 5758] Siman 195 saif 17 saif Katan 5. Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans son Choul’han Âroukh HaRav section Orah Haim Siman 25 et 28, Rabbi Yossef Yitshak Lerner dans son Séfer Chémirat Hagouf Véhanéfech Siman 10, Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Abraham du Choul’han ‘Aroukh Siman 559 Saif Katan 15, Rabbi Aharon Zakaï dans Mitsvot Hanachim Siman 49 saif 1, Rabbi Éliyahou HaCohen dans son Séfer Chévèt Moussar siman 24, Chévet Hakéhati volume 5 Siman 171, Rabbi Yitshak Yaâkov Weiss z.t.l. dans son Responsa Minhat Yitshak volume 10 Siman 42, Téchouvat Israël-Inyanim Chonim passage 201, Rabbi Abraham Tsvi Hirsch Aizenchtayt dans le Pithé section Yoré Déâ Siman 195, Nichmat Israël section Avélout volume 1 page 117, Séfèr Na’hamou ‘Ami page 104 qui rapporte au nom du Rav Chlomo Auerbach z.t.l. que l’habitude est de permettre pendant les sept jours de pureté pour de telles occasions pour le jour de l’anniversaire du décès (Yartsaït), Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. rapporte qu’il y a lieu d’autoriser aux femmes de se rendre au cimetière même en période de menstruations, au même titre qu’il autorise de se rendre à la synagogue et au mur des lamentations pendant cette période.
Aphorismes de nos Sages
Le Talmud recommande de ne rien reporter au lendemain, au risque que cela devienne une charge préjudiciable. Agir dans l’immédiat fera se décupler en nous de profondes et nouvelles forces pour tout résoudre.