Se couper les cheveux pendant les 3 semaines de deuil
A) Les Séfaradim, ne se couperont plus les cheveux et la barbe à partir de la semaine de Ticha Béav, avant ce délai, il leurs sera permis de se couper les cheveux et la barbe.
Les années où il n’y a pas de semaine de Ticha Béav, nos Sages nous conseillent de ne pas se couper les cheveux ou la barbe sept jours avant Tichâ Béav, afin d’entrer dans l’esprit du jeûne.
Les Ashkenazim, les juifs du Magreb ainsi que les Yéménites, sont plus sévères : ils se l’interdisent, selon leurs coutumes, à partir du 17 Tamouz ou de Roch Hodech Av.
Les Ashkénazim, certains juifs du Magreb qui ce sont imposée la ‘Houmra (plus que la loi) et qui souffre des poils de la barbe, ou qui risquent de se faire renvoyer de leurs travail, pourront se raser (avec un rasoir permis) la veille de Chabbat avant Roch Hodech Av.
Il sera toléré de se raser jusqu’à la semaine de Tichâ Béav (la veille de Chabbat Hazon) même pour les années où il n’y a pas de semaine de Tichâ Béav, ceci est valable même pour une personne qui s’est imposée la ‘Houmra (plus que la loi) de ne plus se couper les cheveux et la barbe à partir du 17 Tamouz.
B) En cas de force majeure, certains décisionnaires permettent de se raser chaque jour jusqu’à Roch Hodech Av, car on ne le fait pas par plaisir mais par nécessité.
C) Les femmes Séfarades tout comme les femmes Ashkénazes sont autorisées à s’épiler, même sur tout le corps et à se teindre les cheveux jusqu’au Vendredi avant le 9 Av.
D) Si leur moustache les dérange pour manger, les hommes pourront la tailler, même pendant la semaine de Tichâ Béav.
Aphorisme de nos Sages
L’amour de Hachem pour chaque Juif, concerne non seulement son âme mais également son corps. Hachem aime tous les Juifs sans distinction : le plus grand génie et érudit en Torah et le Juif le plus impie sont aimés par Hachem autant l’un que l’autre.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 551 Saïfs 3 et 4 ; Rabbi Israël Méïr Hacohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 551 Saïf Katan 82 ; Choul’han Aroukh Hamékoutsar Volume 3 Page 123 ; Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché section Ora’h Haïm Volume 4 Siman 112 Ot 2 et Siman 102 ; Otsar Hamikhtavim Siman 1047 ; Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans Halikhot Chlomo page 414 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans son Responsa Yabiyâ Omer volume 3 Siman 31 Ot 5 et dans Yéhavé Daât volume 3 siman 39 et volume 4 siman 36 et dans Halikhot Ôlam volume 2 page 143 et dans Hazon Ovadia Halakhot Arba Taaniyot page 218 et H’azon Ovadia pages 163 et 225 ; Rabbi Yossef Chlomo Auerbach z.t.l dans Achré Aïch volume 3 page 460 ; Responsa Chargua Haméïr Volume 2 Siman 13 ; Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Moâdim siman 551 pages 527 à 587 et 563 ; Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Âroukh Siman 12 Ot 4 ; Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd page 37 Saïf Katan 92.
B) Références : Rabbi Abraham HaLevi Gumbiner z.t.l dans le Maguen Abraham dans le Choulhan Aroukh Siman 551 ; Rabbi Yossef Téomim z.t.l dans le Péri Mégadim section Ora’h Haïm dans le Choulhan Aroukh Siman 551 ; Rabbi Eliezer Mélamed Chlita dans Péniné Halakha Zmanim chapitre 8 siman 11 ; Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd page 37 Saïf Katan 92.
C) Références : Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbak h z.t.l dans le Responsa Halikhot Chlomo page 414 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia Halakhot Taanit page 163 ; Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd page 37 Saïfs Katans 89 et 185.
D) Références : Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Aroukh, Siman 122, Ot 4 ; Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd page 37 Saïf Katan 92.