Celui qui a prononcé, par erreur, une bénédiction sur un aliment pendant un jour de jeûne.
Une personne qui a prononcé par erreur une bénédiction sur un aliment pendant un jour de jeûne, devra goûter un tout petit peu de l’aliment, afin que sa bénédiction n’ait pas été récitée en vain.Cette règle s’applique à tous les jeûnes, hormis celui de Yom Kippour dont l’obligation est énoncée par la Torah. Dans ce cas, cette personne ne goûtera pas du tout à l’aliment, en dépit de la bénédiction, et se contentera de dire : « Baroukh Chem Kévod Malkhouto LéOlam Vaed
Références Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans le responsa Yabiâ Omer volume 2 section Yoré Déâ siman 5 saif 8 ; Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef Moadim page 536, saif 18
Goûter un aliment pendant le jeûne :
Il sera permis de goûter sans avaler de la nourriture pendant les jeûnes, sauf pour les jeûnes de Yom Kippour et Tichâ Béav, les Achkenazim sont plus stricts.
Références Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 567 Saïf 1