Pouvons-nous profiter d’un travail effectué pendant Chabbat ?

Si un Séfer Torah s’est avéré défectueux le Chabbat matin parce que 2 lettres étaient collées et, en le prenant par erreur pour l’office de minha, on s’aperçoit qu’un des fidèles l’a corrigé en grattant ce passage, certains décisionnaires sont d’avis qu’on peut s’en servir pour la lecture de la Torah Bediavad « a posteriori » et seulement si les gens on sortit le Séfer du Aron Hakodech de l’arche sainte.

Car lire la Torah, n’est pas considéré comme la jouissance d’un travail interdit, selon le principe que les Mitsvot, même d’ordre rabbinique, n’ont pas été données pour en jouir.

Références : Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Volume 3 page 48.

Si en Israël une réparation interdite à rétabli le courant dans tout un quartier, certains décisionnaires permettent de jouir des aliments posés sur la plaque chauffante dans la mesure où il est probable que l’état de santé de certains résidents du quartier exige l’utilisation d’appareils électriques de première nécessité et qu’il est impossible de rétablir l’électricité pour leur seul usage. Cette opinion moins stricte se justifie lorsqu’il est impossible de faire autrement.

Celui qui veut être plus strict et retirer la marmite de la plaque chauffante pour qu’elle ne puisse pas continuer à chauffer, (ce qui le ferait jouir d’un travail interdit), acquiert cependant un mérite particulier, puisqu’en consommant le plat chaud, il jouirait d’un travail interdit exécuté par des Juifs.

Références : Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Volume 3 page 49.

Pouvons-nous profiter d’un travail effectué pendant Chabbat ?

Aphorisme de nos Sages

Voici la position de notre Torah : Donnez aux autres plus que ce qu’ils attendent et… Faites-le avec plaisir.