1) L’allumage de la Ménorah (le chandelier du sanctuaire)
La Paracha de la semaine commence par les descriptions de l’ordre dans lequel est allumée la Ménorah (le candélabre) qui était situé dans le Saint Temple.
Elle était façonnée d’une seule pièce en or massif, selon les instructions d’Hachem, Parce que, selon Seforno, Hachem est Un.
Le Rambam écrit dans les lois de Yéssodé HaTorah que lorsque l’on dit qu’Hachem est Un, on doit savoir qu’il n’y a pas d’unité et de singularité comme Lui dans la création. L’allumage de la Ménorah se faisait vis-à-vis de la face du candélabre céleste. Car le Michekane terrestre était la réplique fidèle du Michekane céleste. Aussi Aharon devait-il s’appliquer à allumer les sept lampes de façon à ce qu’elles projettent leur lumière face à la Ménorah céleste. Kéli Yakar explique que la face de la Ménorah fait allusion à la lumière divine.
Les sept lampes projettent donc leur clarté vers cette lumière et non vers l’extérieur pour ne point penser que dans le Michekane, la Chékhina a besoin de clarté. Puisqu’elle est elle-même lumière. Amoudé Èch ajoute que cela fait aussi allusion à la purification des 7sept orifices du visage : les yeux, les narines, les oreilles et la bouche.
2) La purification des Lévy, leur rôle de remplacement la façon dont ils devront exercer leur tâche, et à quel âge.
3) La Paracha aborde sur certaines règles sur la fête de Pessah.
4) Pessa’h Chéni (La seconde Pâque)
Le rite de Pessa’h Chéni le 14 Iyar. Cela concerne les personnes qui ne se trouvaient pas en situation de pureté adéquate : celui qui a eu un flux, la nidda, l’accouchée, celui qui a été en contact avec un cadavre ou avec des reptiles interdits (Vayikra 11). Dans certains cas, un bain rituel pris avant la nuit pouvait cependant permettre de participer au sacrifice. Cette règle d’exception s’applique aussi à ceux qui vivaient à plus de 18 kilomètres de la ville (Pessa’him 93 b). Et enfin, nos Sages ont étendu ce Pessa’h Chéni à ceux qui auraient oublié le premier Pessa’h, à ceux qui auraient été empêchés de le célébrer.
L’alternance de nuée le jour et de feu la nuit sur la tente du témoignage et comment elle rythmait les départs et les stations du peuple.
5) Le chapitre 10 parle des trompettes de convocation du peuple pour sa mise en marche ou pour les fêtes et les sacrifices. La Sidra décrit les récriminations des gens qui s’étaient joints au peuple, la manne, les gémissements du peuple et la colère d’Hachem qui s’ensuit.
6) Moché trouvant le peuple trop difficile à gérer pour lui seul, Hachem a établi pour l’aider un conseil de 70 anciens animés du même esprit que Moché et qui prophétisent.
• Si cela a été si difficile pour un être de la qualité de Moché Rabbénou, comme nous devrions être compréhensifs face à nos dirigeants qui n’ont pas ce niveau et qui doivent pourtant porter le peuple ! Nous devrions demander pour eux la lumière, le discernement et la bénédiction avant de les critiquer et les combattre.
7) L’épisode de Eldad et Médad prophétisant dans le campement.
8) Le chapitre 12 traite du comportement qui a été celui de Myriam et d’Aharon envers Tsipora, l’épouse de Moché, une couchite noire nommée ainsi pour sa beauté, comme l’explique Rachi. Hachem parlera de bouche à bouche avec Moché, la colère d’Hachem envers Aharon et Myriam et la lèpre dont s’est retrouvée atteinte cette dernière pour avoir mis en cause l’intégrité de Moché.
9) La prière la plus brève de Moché (él na réfa na la) pour la guérison, la mise à l’écart de Myriam hors du camp pendant 7 jours parce qu’elle était impure à cause de la lèpre et le peuple qui a attendu son retour avant de se remettre en marche.
10) Aharon et Myriam ont commis une erreur d’analyse, de compréhension, de comportement et de parole. La Torah veut nous inciter par là à la plus grande vigilance, en particulier dans nos paroles.
Haftara (Zacharie II, 14 – IV, 7)
Le début de la Sidra traitait de l’entretien et de l’allumage du chandelier. Dans notre Haftara, on parle également d’un chandelier à sept branches, d’un texte que le prophète Zacharie prononce peu avant la fin de l’exil de Babylone, et par conséquent avant la restauration du second Temple.
Citation du Likoute Moharan 1,25
Lorsque l’homme doit s’élever spirituellement d’un degré, il traverse nécessairement une crise. Il ne doit pas se laisser abattre mais trouver le courage de tenir bon quoi qu’il arrive au cours de cette crise.
Aphorisme de Rabbi Na’hman de Breslev z.t.k.l.
Si l’homme n’était pas habité par ses tentations, ses actions n’auraient aucune valeur. Le mauvais instinct est donc utile dans la mesure où nous le combattons et pouvons ainsi acquérir un mérite.