A) Dans leur sommet spirituel suprême, les Maîtres de la Grande Assemblée saisirent les pouvoirs cachés qui résident dans chaque mot, chaque lettre, chaque phrase de chacune des Bénédictions en les formulant, elles ont une force redoutable dont l’impact pourrait ébranler même les cieux, d’où l’importance de l’Hébreu !
La force de l’hébreu est si puissante que les autres langues ne parviennent pas à le traduire dans toute sa profondeur. Cette langue restera inégalée.
Voici 5 raisons pour lesquelles il est nécessaire, a priori, de prier en Hébreu :
- L’Hébreu est la “langue Sainte” par excellence,
- l’Hébreu est divin,
- L’Hébreu est la seule langue que les anges comprennent et nous avons besoin d’eux pour élever nos prières auprès d’Hachem,
- Hachem s’exprime à ses Prophètes qu’en Hébreu,
- Lorsque l’on prie en Hébreu, on est assuré que la prière est exactement celle que les Prophètes et les Sages ont instauré sans en déformer le sens,
- l’Hébreu est supérieur et au-dessus de tous les autres dialectes.
B) A priori, il faut comprendre ce que l’on dit dans nos prières, pour y accéder, la meilleure solution est d’apprendre l’Hébreu, tout d’abord à le lire, ensuite comprendre la traduction des passages pour lesquels nos Sages affirment qu’il est très recommandé d’en connaître le sens.
C) Si une personne n’arrive pas à lire l’Hébreu ou ne comprend pas le sens des mots sacrés, elle pourra réciter le Birkat Hamazon dans n’importe quelle langue qu’elle comprend.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Michna Sota page 32a ; Rabbi Yits’hak Elfassi z.t.l dans la Guémara Bérakhot page 7a ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 111 ; Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura page 382 voir les commentaires ; Rabbi Yisraël Méïr Hacohen z.t.l dans Michna Beroura siman 55 Saïf Katan 1, Siman 62 Saïf Katan 3 et Siman 101 Saïf Katan 13 ; Rabbi Moché Sofer z.t.l dans son Responsa Hatam Sofer section Orah Haïm Simanim 84 et 86.
B) Références : Psaume 145 verset 16 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Ora’h Haïm Siman 60 chapitre 5 et chapitre 101 Siman 1 ; Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 60 Saïf Katan 11, siman 62, saïf Katan 3 et siman 101 saïf Katan 13 ; Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura Siman 101 Saïfs Katans 15 et 16 ; Rabbi Moché Steinbukh Téchouvot Véanhaguot volume 1 siman 355 ; Rabbi Shnéor Zalman de Lyadi dans le Choul’han Aroukh Harav siman 101 saïf 5 ; Rabbi Yéhoudah Ben Chmouël Éhassid z.t.l dans Séfer Hassidim siman 588.
C) Références : Michna Sota Pages 32a et 33a, Yéchaâya chapitre 29 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 185 et Siman 62 Saïf 2 ; Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans Maguen Abraham Siman 101 saïf Katan 5 ; Rabbi Chémouel Abouhab z.t.l dans le responsa Dvar Chmouël Siman 321, Responsa Hélkat Yoav volume 2 Siman 1 ; Rabbi Chnéor Zelmann z.t.l de Lyadi auteur du Tanya dans le Choul’han Âroukh HaRav Siman 185 ; Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura volume 4 page 401 ; Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 62 Saïf 3 et Siman 101 Saïf 14 et dans Biour Halakha siman 101 saïf 4 ; Rabbi Yéhouda Ben Chémouel Éhassid z.t.l dans Séfer Hassidim Simans 588 et 785 ; Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 185 page 307 Saïf 2 ; Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans Responsa Beth David Ora’h Haïm Siman 86 ; Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans Iguérot Moché section Orah Haïm volume 4 siman 70 qui précise qu’une personne ne doit pas traduire le texte Hébraïque selon sa propre compréhension ; Rabbi Moché Steinbukh dans Téchouvot Véanhaguot volume 1 siman 355 qui affirme que le nom d’Hachem ne doit pas être traduit par « Seigneur », mais il faut plutôt écrire le nom d’Hachem en Hébreu.
Proverbe de Rabbi Akiba z.t.l.
Pour faire une maison il faut un maçon, pour une robe, un tisserand, pour une porte, un menuisier, de même, le monde témoigne de la présence d’Hachem.