Les cas où nous avons l’obligation de rallumer les bougies de la Hanoukia (suite) :
Nous avons rapporté que bien que la règle que par l’action même d’allumer on réalise cette Mitsva (Hadlaka Ossa Mitsva), et non par le résultat d’avoir des bougies allumées et nous exempte de rallumer les bougies qui se sont éteintes même pendant la première demi-heure, les décisionnaires relatent quelques cas où il y a obligation de les rallumer.
3) Si les veilleuses se renversent après que l’on a prononcé la Bérakha, ou encore, après l’allumage de quelques-unes, il est préférable de se faire amener de l’huile et des mèches sans parler, plutôt que d’aller soi-même les chercher – même si un laps de temps assez long est nécessaire. S’il y a nécessité de donner des instructions, il sera permis de les expliciter.
Si on n’a pas d’autre choix que d’aller soi-même les apporter, on pourra quitter l’endroit, en veillant à ne pas parler jusqu’à ce que l’on revienne allumer. Pour tous ces cas, on ne prononcera plus de Bérakha en allumant.
4) Si on s’est interrompu par des paroles étrangères à l’allumage, si on a parlé avant même dallumer au moins une bougie, on rallumera les autres bougies sans Bérakha. Mais si aucune veilleuse ne s’était vraiment allumée, on redira la Bérakha.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Hazon Ovadia Halakhot Hannouka.