A] Il est dit dans le Midrach : « Hachem a dit à Avraham Avinou : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est Hocha’ana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hocha’ana Rabba ».
A] Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon ‘Ovadia Halakhot Souccot page 436
Les 7 Hakafot
On fera 7 Hakafot durant l’office, en souvenir des processions du Temple. Et l’on demandera à Hachem la bénédiction des pluies pour toute la terre et, bien sûr, surtout pour Israël.
B] La Havata – Les 5 branches de saules.
Après la prière de Moussaf, on prendra 5 Âravot (branches de saule) dont la longueur est au moins de trois téfa’him (24 cm), qu’on attachera ensemble et on les frappera cinq fois, et pas plus, sur un sol non carrelé, afin de perpétrer l’usage que les Néviim (les prophètes) ont instauré en disant « H’abit H’abit H’abit Véla Barekh »
B] Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon ‘Ovadia Halakhot Souccot page 440, et 443.
C] A chaque coup donné contre le sol, on pensera à l’une des cinq lettres suivantes, dans l’ordre : Mém מ – Noun נ -Tsadé צ – Fé פ – Khaf Sofit ך .
C] Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon ‘Ovadia Halakhot Souccot page 440
D] Dans la mesure du possible il est bien d’être rigoureux d’agiter et de fraper la Ârava sur le sol.
D] Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Rama siman 664, Saïf 4 ; Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon ‘Ovadia Halakhot Souccot page 444
Comme les feuilles de saule ont la forme d’une bouche, cette coutume qui remonte au temps des Prophètes veut signifier que la force du peuple juif réside dans sa bouche. Durant cette cérémonie, nous demandons à Hachem d’annuler les mauvais décrets à notre égard et de nous inscrire dans le Livre de la Vie.
E] « Nichmat Kol ‘Haï »
Après avoir fait la Havata on a l’usage d’ouvrir le Hékhal et de réciter le passage de « Nichmat Kol ‘Haï » jusqu’à « Ou méôlam véâd ‘ôlam ata èl ». Ensuite, on prononce la phrase suivante : « Haré ana’hnou mékablim ‘alénou bli néder kabalat guémoura lomar ‘nichmat kol ‘haï’ béyom hocha’ana raba léchana habaa, baèt hazot a’har téfilat cha’harit ou moussaf. Véyéhi ratson milifné Avinou chébachamaïm chéya’htom otanou béssefer ‘haïm tovim, vénizké véni’hié chanim rabot né’imot, vénaguila vénismé’ha biyéchou’atékha »,
Traduction
« Voici nous prenons sur nous, sans promesse de Néder, la charge importante de dire « Nichmat Kol ‘Haï » le jour de Hocha’ana Rabba pour l’année à venir, à ce moment-là après la prière du matin et de Moussaf. Que ce soit la volonté de notre père qui est dans les cieux, qu’Il nous inscrive dans le livre de la vie et que nous méritions de vivre de longues et bonnes années, et nous réjouissions lors de Ta délivrance ».
E] Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon ‘Ovadia Halakhot Souccot page 444
F] Avant que rentre la fête de Sim’hat Torah, on rentrera dans la Soucca et on dira : « Yéhi ratson miléfanékha Hachem Elohaï vElohé avotaï chébizkhout kiyoum mitsvat Soucca zot chékiyamnou ni’hié vénizké léchana habaa léchev bé Souccat ‘oro chel Léviathan ».
Traduction
« Que ce soit Ta volonté Hachem notre D.ieu et D.ieu de nos pères que par le mérite de l’accomplissement de cette Mitsva de Soucca que nous avons réalisée, nous vivions et nous méritions l’année à venir de nous asseoir dans la Soucca faite de peau du Léviathan (La Soucca du Machia’h) ». (Yiov 30, 21) :
F] Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Rama Siman 667 et le Kol Bo.