Cette Paracha contient 7 commandements positifs et 11 interdits
- Les personnes impures doivent quitter le campement.
- Les lois se rapportant aux Lévïms.
- La femme soupçonnée d’infidélité (la Sota).
- Le « nazir » (abstème).
- La Bénédiction des Cohanim chaque jour.
- Interdiction à toute personne impure de pénétrer dans le sanctuaire.
- La Paracha contient 7 commandements positifs et 11 interdictions.
Les Lévïm
Qui sont-ils ? Ils descendent de Lévi, le troisième fils de Yaâkov et Léa. Lévi a vécu 137 ans (de 2195 à 2332). Il avait 34 ans à la mort de son grand-père Yits’hak, 60 à la mort de son père Yaâkov, et 114 à la mort de Yossef. Il n’a pas connu Moché, son arrière-petit-fils.
Les Lévi comprennent tous les descendants de Guérchone, Kéhate et Mérari. Ils
sont 22.000.
Qu’est-qu’un Nazir ?
Un Nazir est une personne qui prononce le vœu de s’abstenir de tout vin (et autres produits de la vigne), de ne pas se souiller spirituellement en touchant un cadavre et de ne pas couper ses cheveux pendant une période spécifique.
La Bénédiction des prêtres
Que l’Éternel te bénisse et te protège
Que l’Eternel fasse rayonner son visage vers toi et te soit bienveillant.
Que l’Eternel te manifeste un visage favorable et te donne la paix.
Hillel a dit : ‘Sois un des disciples d’Aharon, qui aime la paix, poursuit la paix, aime les créatures et les rapproche de la Torah’ (Pirké Avot, 1).
Car Aharon a su transmettre ces éminentes qualités à ses descendants. En effet, le Cohen se doit d’être un modèle d’amour et d’affection pour l’ensemble du peuple juif. Ce n’est qu’en faisant preuve d’un amour infini à l’égard des créatures que le Cohen pourra espérer les rapprocher de la sagesse de la Torah qui est l’essence même du peuple d’Israël.
La Birkat Cohanim concerne trois niveaux
- Les besoins matériels.
- L’aspiration spirituelle.
- La paix.
Nos Sages font remarquer que la Sidra Nasso, qui est toujours lue le Chabbath qui suit la fête de Chavouôt, est la plus longue des 54 Sidroth de la Torah.
En hébreu, 53 a pour valeur numérique Gan, le jardin (de la connaissance). La longueur de cette Sidra qui comporte 176 Versets, car le monde ayant été créé par l’intermédiaire des 22 lettres de l’alphabet, on voit que 176 = 22×8 — 8 étant le chiffre du surnaturel, du temps qui se place au-delà de la nature.
La seule façon d’accéder à l’éternité au-delà de cette vie terrestre, c’est justement le recours à la Torah qui est aussi le moyen de capter la bénédiction divine. Notons en passant que le plus long traité de la Loi orale – le Talmud Baba Batra – comporte lui aussi 176 folios.
« Nous ferons et nous comprendrons »
La déclaration des enfants d’Israël : « Nous ferons et nous comprendrons » (Chémot 24:7) était absolument nécessaire. Sans elle, ils n’auraient pas eu le mérite de recevoir la Torah.
De plus, selon notre enseignant, le Gaon, Rav Eliyahou Loupian z.t.l dans son Séfer Lev Eliayahou, quand Israël annonça : « Nous ferons puis nous comprendrons ! », s’est obligé à écouter inconditionnellement les paroles d’Hachem et à accomplir Sa volonté avec un dévouement et au besoin, le don total de soi.
C’est pourquoi, nos Sages nous enseignent que ces mots : « Nous ferons et nous comprendrons » émanent des anges divins.
Une force surhumaine
D’où les enfants d’Israël ont-ils pu tirer cette force surhumaine pour prendre sur eux un tel joug et tant de responsabilités ?
Dans le cœur des enfants d’Israël est enracinée une fabuleuse force de « vérité » qu’ils ont héritée des Patriarches. La vérité n’a peur de rien. Au nom de la vérité, une personne peut être prête à tout donner, même sa vie. Puisqu’ils savaient qu’Hachem est la vérité et que la Torah qu’ils ont reçue est une vérité éternelle, alors Israël a accepté cette responsabilité avec courage et audace, authentiquement, sans incertitude ni équivoque. Les enfants d’Israël l’ont acceptée à jamais pour eux-mêmes et pour leurs descendants et se sont soumis aux lois de la Torah dans tous ses détails et ses particularités.
Cette force surhumaine a donc gagné notre peuple lorsqu’il a proclamé « Nous ferons et nous comprendrons ». A cet instant, le ciel lui-même fut ébahi et émerveillé et une voix déclara : « Qui révéla à mes enfants ce secret que les anges ministériels emploient ? » (Yalkut Lekah Tov, Shvouth).
Nos Maîtres nous enseignent (Avot 4,17) que la connaissance de la Torah n’est pas nécessairement liée au privilège de la naissance. Rabbi Chimôn disait : « Il y a trois couronnes ; celle de la Torah, celle de la Kéhouna, (le sacerdoce), et celle de la royauté. » Les couronnes de la Kéhouna et de la royauté exigent l’appartenance à la famille des Kohanim ou à la tribu de Yéhouda, alors .que la Torah ne nécessite aucune condition d’appartenance.
La Torah est à la disposition de tous, tous ceux qui la désirent peuvent se servir et la servir (Rambam T. T 3).