Taânit Dibour
A) Il est très recommandé de faire ce que l’on appelle le Taânit Dibour, le jeûne de la parole, cela consiste à s’abstenir de toute parole qui n’est pas de Torah. Si on ne comprend pas la personne en face de nous, il sera autorisé de parler, mais juste ce qui est nécessaire. Le jeûne de la parole est équivalent à 366.000 jeûnes, ça vaut le coup ! Donc au lieu de se mettre des cailloux dans les pieds et de se faire souffrir, comme le faisaient nos ancêtres, il vaut mieux opter pour ces jeûnes car n’oublions pas que nous sommes une génération faible, il est marqué dans la Torah : « VéNichmartem Méod Nafchotekhem ». Nos ancêtres, mettaient des cailloux dans les pieds et se faisaient souffrir, mais ils étaient forts ! Ils ne dormaient même pas toute la nuit de Kippour. Mais si nous, nous faisions ainsi, nous pourrions tomber gravement malade, Has Vé Chalom, ce qui est déconseillé. Donc nos grands Mékoubalim nous conseillent de faire le jeûne de la parole 1h ou 2h, chacun selon sa force, et ceci sera considéré comme 366.000 jeûnes. Je vous le conseille vraiment fortement pour Yom Kippour.
Aphorisme de nos Sages
Un long silence peut dire tellement de choses… Le silence et la parole sont indissociables comme la pluie et le soleil.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Eliyahou z.t.l, de Vilna dans son Sefer Âlim LeTroufa ; Rabbi Israël Méïr Hacohen z.t.l dans Michna Béroura chapitre 571 ; Rabbi Yitshak Elfaya z.t.l dans Or Hadach Vé Tsemah Tsadik et dans Siah Yitshak page 148 ; Rabbi Yaâkov ben Yitshak Mordekhaï z.t.l dans Rahamé Av Siman 56 ; Rabbi Menahem Mendel Schneerson z.t.l dans la Siha 19 du mois de Kislev année 5726 et dans Iguerot Kodech volume 16 lettre n° 942 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans ses cours du samedi soir.