Vous trouverez les références de chaque chapitre en bas avant l’Aphorisme

A) Celui qui transgresse un commandement positif de la Torah.

Si, par exemple, il n’a pas fait le Chémâ, pas récité le Birkat Hamazon, pas mis ses Tefillin : en faisant Téchouva, il peut être pardonné immédiatement.

B) Celui qui transgresse un interdit de la Torah.

Si, par exemple, il n’a pas respecté la cacherout, volé ou blasphémé le Chabbat, son repentir suspend sa faute et Yom Kippour la raye complètement.

C) Celui qui transgresse un interdit passible de Karète (d’isolement, d’exclusion) ou de Mita (la peine capitale).

Ainsi par exemple, s’il n’a pas respecté les lois de la pureté familiale (Nida), s’il a mangé du Hametz à Pessah, mangé ou bu du sang, mangé le jour de Kippour, pratiqué l’adultère ou l’idolâtrie, profané le Chabbat… La  Guémara Kéritout énumère 36 situations passibles de Karète ou de Mita.

Là encore, la Téchouva et Yom Kippour suspendent sa faute, mais ce sont ses souffrances – son sentiment de culpabilité – qui l’effaceront totalement.

D) Celui qui profane le nom d’Hachem (un H’iloul Hachem).

Son repentir, Yom Kippour et ses souffrances suspendent sa faute, mais ce n’est qu’à sa mort que sa faute est totalement expiée.

E) Il ne faut pas oublier

À celui qui fait sincèrement Téchouva, on ne rappellera pas la moindre de ses fautes à condition qu’il s’engage à ne plus jamais les commettre.

Celui qui se dit : « Je peux fauter puisque je me repentirai » est un sot.

F) La Téchouva a le pouvoir de pardonner les fautes commises envers Hachem, mais non les fautes commises envers nos prochains. C’est à Yom Kippour, qu’après leur avoir présenté nos excuses,  nous pouvons obtenir le pardon des personnes envers lesquelles nous avons fauté.

G) Que dire à Hachem notre PAPA ?

Rabbi Méïr dit que lorsque nous récitons les supplications (Ta’hanounim), nous devons dire :

« J’ai fauté volontairement (‘Avone) »,

« De grâce Hachem, j’ai fauté involontairement (H’èt) »,

« J’ai fauté par rébellion envers Toi (Péchâ) ».

Et j’ai agi de telle et telle façon. Je regrette ce que j’ai fait, j’ai honte de mes actions et je m’engage à tout jamais à ne plus revenir à de tels agissements. »

Ceci représente l’essentiel du Vidouï (des aveux).

H) C’est la faute volontaire qui provoque la faute involontaire, c’est la raison pour laquelle Rabbi Méïr place la faute volontaire avant l’involontaire.

I) Digne de louanges : 

Toute personne qui s’étend longuement dans son Vidouï (ses supplications) est digne de louanges.

A l’époque du Beth Hamikdach (le Temple de Jérusalem), ceux qui avaient commis des fautes apportaient un sacrifice expiatoire. Mais avant que le sacrifice commence, ils devaient avouer la faute qu’ils avaient commise. Car toute personne qui ne se repent pas de ses fautes ne peut pas bénéficier d’expiation, même au terme de milliers de sacrifices.

Le Rambam souligne le processus de la Téchouva : 

• La confession : Admettre que nous avons fait quelque chose de mal.
• La résolution : De ne plus jamais commettre cette faute.
• Le regret : Avec sincérité et conviction des péchés passés.
• L’engagement pour l’avenir : La Téchouva ne sera complète que, lorsque dans les mêmes circonstances, on saura s’abstenir de retomber dans le même péché.

Références des Halakhot

Références :A.B.C.D. Talmud Babli Guémara Yoma 86a ; Rabbi Moché Ben Maïmon z.t.l dans Rambam Hil’khot Téchouva chapitre 2 basé sur la Guémara Yoma, Chémot chapitre 12 verset 19, Vayika chapitre 7 verset 27, Guémara Kéritout, Guémara Moed Katan page 28a ; Rabbi Moché Bar Maïmon dans le Rambam Hilkhot Téchouva chapitre 8 Halakhot de 1 à 8.

E) Références : Yalkout Chimôni sur le Téhilim chapitre 45, Séfer Yérmiyahou chapitre 33 verset 25, Talmoud Babli Guémara Yoma 21b, Talmoud Babli Guémara Pessa’him 68b, Talmoud Babli Guémara Nédarim 32a ; Rabbi Moché Ben Maimon z.t.l. dans le Rambam Halakhot Téchouva chapitre 1 Halakha 4 et chapitre 5 Halakha 5 chapitre 7 Halakhot 6 et 7 ; Rabbi Chnéour Zelmnan z.t.l. dans le Tania chapitre 24.

F) Références : Talmoud Babli Guémara Yoma 36b, Talmoud Babli Guémara Sanhédrin 43b, Talmoud Babli Guémara Chvouôt 12a et b, Talmoud Babli Guémara Chabbat 32a,Talmoud Yérouchalmi Guémara Yoma chapitre 8 halakha 7 ; Rabbi Moché Ben Maimon z.t.l. dans le Rambam Halakhot Téchouva chapitre 2 Halakha 1 et après ; Rabbi Chnéour Zelmnan z.t.l. dans le Tania chapitre 24.

G) Références : Séfer Vayikra chapitre 4 verset 2 et chapitre 5 verset 5 dans la Parachat Emor, Séfer Bamidbar chapitre 15 verset 31 et chapitre 5 verset 7 ; Chlomo HaMélekh dans Michlé chapitre 28 verset 13, Séfer Mélakhim 2 chapitre 3 verset 7, Séfer Daniel chapitre 9 verset 5, Séfer Ezra chapitre 9 verset 6, Talmoud Babli Guémara Yoma 36b, Talmoud Yérouchalmi Guémara Yoma chapitre 8 halakha 7 ; Rabbi Moché Ben Maimon z.t.l. dans le Rambam Halakhot Téchouva chapitre 1 Halakha 1 et après.

H) Références : Guémara Yoma (36b) ; Rabbi Moché Ben Maïmon z.t.l ; Rambam dans Hil’khot Téchouva chapitre 2 Halakha 1.

I) Références : Rabbi Moché Ben Maïmon z.t.l dans Rambam Hil’khot Téchouva chapitre 2 Halakha 2.

Aphorisme de nos Sages

Le repentir est le printemps des vertus : il passe comme une éponge sur ta vie afin d’en effacer tous les vices.