Halakha N°1
Les personnes qui sont totalement exemptées de jeûner du 10 Tévet partie 2 :
Dans la Halakha d’hier, concernant les personnes exemptées de jeûner le 10 Tévet, mais qui désirent s’imposer le jeûne, il faudra les en empêcher et leur expliquer que leur santé passe avant, car nos Sages n’ont pas décrétés le jeûne en cas de faiblesse ou de maladie, mais il leur faudra manger en discrétion.
Même les Ashkénazim autorisent de manger dans ces même cas.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choulhan Aroukh siman 554 Saïf 5, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans son Responsa Yéhavé Daât et H’azon Ovadia Halakhot Taânit, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Moâdim pages 527 à 587, Rabbi Méïr Mézouz Chlita, Rosh Yéchiva de Kissé Rahamim de Bné Brak, Rabbi Yéhoudah Ayache z.t.l. dans Maté Yéhouda Hélek 1 Klal 133 Siman 6, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Saïfim Katanim 4 et 5, Rabbi Abraham Dantzig z.t.l. dans Hayé Adam Klal 133 Siman 6, Rabbi Abraham David Wahrman z.t.l. de Voutchatch dans le Echel Abraham siman 550, responsa ôlat Chmouel siman 105, Rabbi Yaâkov Amdine z.t.l dans le Yaâbets page 378 Ot 22, Rabbi Haïm Palagi z.t.l. dans Rouah Haïm siman 550, Rabbi Moché Feinstein z.t.l. dans le Âroukh Hachoul’han Siman 554 Saïf 8,
Un malade est dispensé du jeûne, même si sa vie n’est pas en danger.
Il mangera cependant avec discrétion et uniquement ce qui est nécessaire pour sa santé et pas de mets d’agréments.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm chapitre 654 Simans 5 et 6, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura siman 654 Saïf Katan 11, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf Hahaïm Siman 654 Saïf Katan 33.
Si un docteur pense que le jeûne pourrait détériorer l’état de santé d’une personne, celle-ci n’aura pas à jeûner ni à rembourser le jeûne par un autre jour.
Références : Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans le Kaf Hahaïm sur Ora’h Haïm Saïf Katan 686, Kaf Ot 22, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 16.
Si le jeûne engendre une erreur de diagnostic, la personne sera abstenue de jeûner et n’aura pas à rembourser le jeûne par un autre jour.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans Choul’han Aroukh Siman 685 Saif 2, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans le Kaf Hahaïm simanim 8 et 18 et 22 et 33, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans Michna Béroura, Saïfim Katanim 5 et 11, Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Rama du Choul’han ‘Aroukh’ chapitre 549, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Kol Sinaï, Rabbi Gabriel Tsiner z.t.l. dans Natté Gabriel page 173, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 15.
Halakha N°2
Autoriser à manger le jour du jeûne du 10 Tévet :
Une femme enceinte, ou qui a subit une fausse couche, ou qui allaite, pour le jeûne du 10 Tévet.
Même si il faut attendre 3 mois de grossesse pour être abstenue du jeûne, si l’enfant est visible par échographie, elle ne jeûnera pas le jour du 10 tevet, même si elle ne souffre pas et même si elle à moins que 3 mois de grossesse.
Les femmes enceintes ou les femmes qui ont accouché et qui se sentent encore faibles, mangeront pour leur santé et celle de l’enfant et non pas par plaisir (elles ne consommeront pas de mets d’agréments comme des glaces, des gâteaux, etc.).
Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf 2 et dans le Siman 550 Saïf 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4 au nom du Éliyahou Rabba, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 35 et dans H’azon Ovadia Halakhot Pourim page 37 et dans les 4 jeunes page 57, Rabbi Yaâkov Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov Ot 2, Rabbi Haïm Palaggi z.t.l dans Moëd Lékhol Haï Siman 9 Ot 14, Rabbi Abraham Yoël Abelâssen z.t.l dans le Responsa Knesset Hakhmé Israël Siman 71, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 4 Siman 114, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Pourim Siman 686 Halakha 4, Rabbi Tsion Aba Chaoul z.t.l Or Létsion Volume 3 chapitre 25 siman 7 et Or Létsion 3 perek 29 siman 2, Rabbi Yaâkov Amdine z.t.l dans le Sidour Yaâbets volume 2 page 202, Rabbi Binyamin Houta Chlita dans Kiba Moëd page 8.
Les femmes enceintes à partir de 40 jours de grossesse qui ressentent des malaises ou des vomissements mangeront pour leur santé.
Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf 2 et dans le Siman 550 Saïf 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4 au nom du Éliyahou Rabba, Rabbi Yaakov Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov Ot 2, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 4 Siman 114, Rav Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 35.
Une femme qui vient d’accoucher, même en bonne santé, est abstenue de jeûner pendant les 3 mois qui suivent l’accouchement et si elle se sent encore faible après les 3 mois, elle sera abstenue de jeûner le jour du jeûne du 10 Tévet.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf Katan 4, Rabbi Yoël Sirkiss z.t.l dans Baït H’adach au même siman, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4, Responsa de Rabbi Méïr de Rothenburg z.t.l Siman 15, Rav Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 15.
Les femmes qui allaitent dans les 24 mois qui suivent leur accouchement, même si l’allaitement n’est plus systématique et qu’elles alternent avec du lait synthétique, sont dispensées du jeûne du 10 Tévet (sauf si elles se sentent très bien).
Une femme en bonne santé qui n’allaite plus ou qui complète son lait avec un autre lait, jeûnera, mais si elle se sent faible jeûnera seulement quelques heures.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât tome 1 chapitre 35 et dans H’azon Ovadia section des 4 jeunes pages 62, Rabbi Chalom Mordékhaï Cohen Chvadron z.t.l dans son livre Daât torah, Rabbi Yéhezkiel Katsinalfoguen z.t.l dans Knesset Yéhezkiel Siman 71 Ot 30, Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsiyone volume 3 Perek 29 Siman 2.
Fausse couche :
Pour une fausse couche, après 40 jours de sa grossesse, la femme ne jeûnera pas.
Une femme qui a fait une fausse couche dans les 40 jours de sa grossesse demandera à son médecin qui évaluera son état et si le médecin dit, qu’il y a danger, elle ne jeûnera pas.
Références : Rabbi Israël Meir HaCohen z.t.l. dans Biour Halakha Siman 617, Rabbi Tsion Aba Chaoul z.t.l. dans Or Létsiyone volume 3 Perek 25 Siman 7, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia les 4 jeûnes pages 59 et 288, Rabbi Haïm Hizkiyahou Médini z.t.l Sdé Hémed Maârékhet Yom kippour Siman 3 Ot 1, Rabbi Binyamin Houta Chlita dans Kiba Moëd page 9.
Une femme qui a fait 2 fausses couches et dont le médecin dit, qu’il y a danger, ne jeûnera pas.
Références : Rabbi Chalom Mordékhaï Cohen Chvadron z.t.l dans son livre Daât Torah Siman 617, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia les 4 jeûnes page 288.
Une femme de santé fragile, qui a fait une fausse couche, même après 30 jours de sa fausse couche, ne jeûnera pas.
Références : Rabbi Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsiyone volume 3 Perek 25 Siman 7.
Généralité : Celui qui est abstenu du jeûne selon la loi, n’a aucune obligation de le rembourser.
Références : Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Biour Halakha Dibour Amathilene.
Aphorisme
- Fais attention à tes pensées, elles deviennent souvent des paroles !
- Fais attention à tes paroles, elles deviennent souvent des actions !
- Fais attention à tes actions, elles deviennent souvent des habitudes !
- Fais attention à tes habitudes, elles deviennent souvent ton caractère !
- Fais attention à ton caractère, il détermine souvent ton destin !