Halakha N°1
Élever la nourriture :
Comme nous l’avons rapporté, les Poskim (les décisionnaires) n’ont pas inclut les autres boissons alcoolisées dans le décret, car après la clôture du Talmoud, nous ne sommes plus habilités à énoncer des décrets de notre propre initiative pour l’interdire, et de là à interdire toutes les boissons, ce n’est pas possible, car un décret pareil ne pourrait être respecté.
Même si l’interdiction du vin non cachère échappe à toute logique, car elle ne dépend pas de la composition de cette boisson mais du simple toucher par un tiers, (non-juif ou juif non pratiquant) le Tanya et la Hassidout nous livre certaines explications, en voici le résumé :
C’est une Mitsvah de manger toutes sortes de bonnes choses mais de manger ou boire avec modération . En revanche on ne doit consommer que de la nourriture Kacher car un aliment qui est « Assour » « prisonnier » ne peut s’élever. (Assour en hébreux signifie Interdit mais aussi prisonnier, c’est pour cela qu’il ne peut s’élever).
Réferences : Talmoud Babli Guémara Sanhédrin page 38a, Talmoud Babli Guémara Erouvin page 65a, Rabbi Baroukh Achlag dans Kitvé Achlag volume 3 Col Hamityachev Béyéno Page 723, Rabbi Chimôn Bar Yohay z.t.l. dans le Zohar Parachat Vayakhel page 27b.
Halakha N°2
Élever la nourriture :
D’après la Kabbala une boisson faite à base de raisin capte les énergies et en buvant cette boisson l’on s’imprègne de ces énergies.
C’est là le sens du mot : « Assour » (interdit = prisonnier), c’est à dire que la Klipat noga* (force du mal ou énergie négative causée par la faute de Adam et Hava) réside dans les aliments non Kacher : ils ne peuvent s’élever comme s’élève la nourriture Kacher….
L’aliment, est transformé en lettres de la Torah, car Hachem a créé son monde avec les lettres, la partie spirituelle de la nourriture est réservée à notre âme et c’est avec l’énergie que l’on tire des aliments, que l’on prie, que l’on étudie et que l’on sert Hachem. Comment Le servir avec une nourriture non adéquate ?
*Klipat noga : Dite lumineuse parce que ces forces du mal sont récupérables.
Références : Midrach Vayikra Rabba chapitre 29 /11, Rabbi Chimôn Bar Yohay z.t.l. dans le Zohar Hakadoch Tikouné Zohar Tikoun 28, Rabbi Chémouel Abraham Adler z.t.l. dans son Sefer Aspaklaria Ot Samekh, Rabbi Yéhouda Halévy z.t.l. dans son Séfer le Kouzari Maamar 3- 73, Rabbi Chnéour Zelman z.t.l. dans le Tanya Igueret Hakodech chapitre 26.