Celui qui a prononcé, par erreur, une bénédiction sur un aliment:
Si une personne a mangé un plat carné, et au cours des six heures qui suivent, elle prononce par erreur une bénédiction sur un mets lacté, elle devra goûter un tout petit peu du mets lacté, afin que sa bénédiction ne soit pas dite en vain.
Car prononcer une bénédiction en vain est interdit par la Torah, alors que manger un plat lacté dans les six heures suivant la consommation d’un plat carné n’est interdit que par ordonnance rabbinique.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans le responsa Yé’havé Daat tome 4 Siman 41.
Celui qui a prononcé, par erreur, une bénédiction sur un aliment pendant un jour de jeûne
Si une personne a prononcé par erreur une bénédiction sur un aliment pendant un jour de jeûne, elle devra goûter un tout petit peu de l’aliment, afin que sa bénédiction ne soit pas récitée en vain.
Cette règle s’applique à tous les jeûnes, hormis celui de Yom Kippour dont l’obligation est énoncée par la Torah. Dans ce cas, cette personne ne goûtera pas du tout à l’aliment, en dépit de la bénédiction, et se contentera de dire : « Baroukh Chem Kévod Malkhouto LéOlam Vaed.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans le responsa Yabiâ Omer volume 2 section Yoré Déâ siman 5 saif 8, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef Moadim page 536, saif 18.
Aphorisme de nos Sages
Qu’est ce qu’un ami ? un seul cœur reliant deux corps.
Rav Yossef Zabbara