Celui qui a prononcé, par erreur, une bénédiction sur un aliment pendant un jour de jeûne
Si une personne a prononcé par erreur une bénédiction sur un aliment ou une boisson pendant un jour de jeûne, ou un jeûne qu’on a accepté par un vœu, devra impérativement goûter un tout petit peu de l’aliment, afin que sa bénédiction ne soit pas récitée en vain et pourra continuer à jeûner elle pourra aussi réciter Anénou dans la Amida, ceci est valable, si elle a goûté ou mangé moins que Kazaït 29 grammes, mais si elle a mangé plus que 29 grammes même s’il elle doit continuer son jeûne, elle ne pourra plus réciter la prière de Anénou dans la Amida.
La Halakha n’oblige pas à remplacer ce jeûne par un autre jour de jeûne, sauf si on le fait pour se faire pardonner son erreur, lorsqu’on est en bonne santé.
Cette règle s’applique à tous les jeûnes, hormis celui de Yom Kippour dont l’obligation est énoncée par la Torah. Dans ce cas, cette personne ne goûtera pas du tout à l’aliment, en dépit de la bénédiction, et se contentera de dire : « Baroukh Chem Kévod Malkhouto LéOlam Vaëd.
Car prononcer une bénédiction en vain est interdit par la Torah, alors que manger un plat le jour d’un jeûne (hormis Yom Kippour) n’est interdit que par ordonnance Rabbinique.
Références : Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l. dans le responsa Yabiâ Omer volume 1 section Yoré Déâ Siman 14 Saïf Katan 8 et dans le volume 2 section Yoré Déâ Siman 5 saïfs 6 et 8 et volume 10 section Ora’h Haïm Siman 41 page 75 et dans Yéhavé Daât volume 4 Siman 41, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef Moâdim page 536, saïf 18 et dans le Siman 550 Saïfs Katans 25 et 26 et dans Siman 544 et dans les Halakhot Téphila volume 1 Siman 89, les Guédolé Torah dans Yérihon Kol Torah mois de Sivan 5763.
Aphorisme de nos Sages
Qu’est ce qu’un ami ? un seul cœur reliant deux corps.
Rav Yossef Zabbara