Halakha N°1
a) En semaine, à partir du soir du 17 Tamouz jusqu’à après le 9 Av on ne doit pas réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un nouveau vêtement ou sur un fruit nouveau,
b) Le Chabbat avant Roch Hodech Av, on autorise de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou,
c) Le Chabbat après Roch Hodech Av, on doit s’imposer la rigueur vis-à-vis d’un nouveau vêtement,
d) Le Chabbat après Roch Hodech Av, on autorise de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit nouveau.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh section Orah Haïm la majorité des Ah’aronim, Rabbi Israël Méïr Hacohen z.t.l dans la Michna Béroura siman 551 saif Katan 98, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 1 chapitre 37 et dans Yabiâ Omer volume 2 Yoré Déâ siman 5 Saïf Katan 6 et dans H’azon Ovadia Halakhot des jeûnes page 138, Rabbi David Yossef Chlita dans Torat Hamoâdim chapitre 5 halakha 7, Rabbi Eliezer Mélamed dans Péniné Halakha dans Zmanim chapitre 8 Halakha 7 au nom du Arizal, Rabbi Yéhoudah Ben Chmouël Éhassid z.t.l dans son Séfer HaHassidim, Rabbi ben Naïm z.t.l. dans Knesset Haguédola volume 2 Orah Haïm siman 34, Responsa Avné Nézer siman 428 Ot 5, Rabbi Mordékhaï Éliyahou dans Darké Halakha page 404.
Halakha N°2
e) Pendant les 3 semaines de deuil, du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av, celui qui a récité par inadvertance, en semaine, la bénédiction du fruit sur un fruit nouveau pourra réciter aussi Chéhé’héyanou.
Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Orah Haïm siman 551 et saif 17 et siman 225 saif 1, Rabbi Israël Méïr Hacohen dans le Michna Béroura siman 551 saif Katan 98, Rabbi ben Naïm z.t.l dans Knesset Haguédola volume 2 Orah Haïm siman 34, Rabbi Eliezer Mélamed Chlita dans Péniné Halakha dans Zmanim chapitre 8 Halakha 7, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Halakhot des jeûnes page 138, Rabbi Mordékhaï Éliyahou z.t.l. dans Darké Halakha page 404, Rabbi Raphaël Ben Rabbi Moshé Rubenstein z.t.l dans son Responsa Avné Nézer siman 428 Ot 5.
f) Si une femme enceinte voit un fruit nouveau pendant la période des semaines de deuil et éprouve l’envie de le consommer, elle sera autorisée à le consommer,
– pour les Séfaradim avec la bénédiction de Chéhé’héyanou,
– pour les Ashkénazim sans la bénédiction de Chéhé’héyanou,
Références : Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l dans le Birké Yossef Ot 8, Rabbi Haïm Mordékhaï Margaliot z.t.l dans Chaâré Téchouva Ot 31, Zékhor LéAbraham Ot 9, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Saïf Katan 99, toutes ces références dans le siman 551, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l. Bagdad dans son Séfer Kaf Hahaïm siman 551 Ot 211 siman 551, Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans le Responsa Or Létsion volume 3 chapitre 25 siman 3, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Taânit page 138, Rabbi Mordékhaï Éliyahou z.t.l. dans Darké Halakha page 404.
g) Le jour de Roch Hodech Av :
Pour les Séfaradim, il est permis de réciter Chéhé’héyanou, mais il est bien de s’en abstenir,
Les Ashkénazim le permettent à fortiori.
Références : Rabbi Yéhoudah ben Atar z.t.l. Av Beth Din de Fès dans son Responsa Beth Yéhouda page 109b, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Taânit page 138.
Dans quels cas est-il permis de réciter Chééhiyanou pendant les 3 semaines de deuil :
Ceux qui ont la possibilité d’accomplir une Mitsva telle que :
* La circoncision,
* Un rachat du premier né – Pidion Haben,
* Celui qui vient d’avoir une fille et qui la voit pour la première fois,
* Celui qui voit son ami après trente jours et qui est heureux de le revoir,
Dans tous ces cas on récitera Chééhiyanou parce que nous n’avons pas fixé la date de cette bénédiction, mais c’est plutôt Hachem qui a provoqué cette circonstance. Si nous ne récitions pas immédiatement Chééhiyanou, nous perdrions le bénéfice de la bénédiction.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Orah Haïm siman 551 et saif 17 et siman 225 saif 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans le Michna Béroura siman 223 saif katan 2, Rabbi Eliezer Mélamed Chlita dans Péniné Halakha dans Zmanim chapitre 8 Halakha 7.
APHORISME DU PIRKE AVOT (Maximes de nos Pères) :
Rabbi Akiba disait aussi : «L’homme est aimé de D-ieu, puisqu’il a été créé à Son image ; Les bné Israël sont aimés de D-ieu, puisqu’Il leur a donné un joyau précieux, ainsi qu’il est dit (Proverbes, IV, 2): «Je vous ai donné une bonne doctrine, c’est ma Torah : ne l’abandonnez pas.»
Chapitre 3 Michna 14